Kigoma était une fois un port important sur ​​le lac Tanganyika, mais la ville est maintenant plus ou moins oubliée. Kigoma a 140.000 habitants et le taux de chômage entre les jeunes est élevé. Le gouvernement local accorde une haute priorité à la formation professionnelle, qui peut conduire à l’auto-entreprenariat (des entreprises de taille moyenne et petite).

La Fondation l’Espoir aux Commutés (HCF), est une organisation locale à but non lucratif, créée pour soutenir les filles dont un ou les deux parents sont décédés du SIDA. HCF soutient l’orphelinat Mwocachi mais aussi les filles de la rue dans certains quartiers de la ville de Kigoma où ces filles vivent souvent dans la rue, sont maltraitées, finissent dans la prostitution, et / ou rencontrent d’autres problèmes.

En 2012, la HCF a eu l’idée de créer un centre de formation de couture pour ces jeunes filles et femmes et de les guider dans la création des petites industries artisanales. Pour cela, la HCF a contacté la Fondation Van Doorn. Lors d’une visite en Mars 2013, Paul a rencontré la direction et le personnel de la HCF ainsi que les futurs étudiants. Dans un atelier, il a guidé les participants dans la préparation d’un plan d’affaires pour le démarrage d’un centre de formation professionnelle. Après cet atelier et en ayant obtenu l’appui du gouvernement local, HCF était prêt pour démarrer le projet.

En attendant, la Fondation Van Doorn a commencé à chercher des sponsors pour ce projet passionnant, et à notre grand plaisir le fonds de participation du personnel du Rabobank, Share4More, était disposé à contribuer € 5000, – pour la mise en place de ce centre de formation. Avec ce montant, des machines à coudre, du matériel et des outils ont été achetés et les enseignants payés pour la première année.

La population locale participe à travers les comités de quartier activement au projet; car ils sont responsables de la sélection des jeunes de leur quartier, qu’ils jugent devraient être donné une chance de suivre la formation. Les comités de quartier sont également activement impliqués dans la recherche de sites où ceux qui ont terminé leur formation peuvent créer leurs propres entreprises.

Les vêtements fabriqués par les étudiants sont vendus par un magasin spécialement créé, et le centre de formation reçoit des ordres des particuliers pour faire des vêtements. Le matériel est fourni par les individus, et l’argent pour faire les vêtements peut être utilisé pour payer les enseignants. En générant, de cette manière, des revenues le centre de formation professionnelle devient éventuellement financièrement indépendant de dons.
En outre, pour les ateliers de couture récemment établis; des commandes ont été reçues des écoles pour faire des uniformes scolaires.

Le projet a démarré au début de mai 2013. A la fin d’Octobre 2013, le premier groupe de 10 jeunes femmes (mères célibataires et des jeunes femmes issues du milieu de la prostitution) ont complété la formation au centre de formation de HCF. En six mois, elles ont obtenu la connaissance de base de la conception de vêtements et ont appris des compétences en couture, et elles sont maintenant bien en mesure de faire des vêtements. Après la formation, elles ont été aidés dans l’établissement de leurs ateliers de couture (en faisant disponibles des machines à coudre et par l’encadrement de la HCF) ce qui les rend non seulement indépendant, mais aussi des membres respectés de la communauté locale.

En Décembre 2013, la formation d’un deuxième groupe d’étudiants a commencé.

Le centre de formation professionnelle a été mis en place avec les fonds de Share4More et avec l’encadrement d’une année par la Fondation Van Doorn en sorte que l’organisation peut continuer à gérer le centre elle-même par la suite.

Le centre de formation a été enregistré avec le gouvernement, à savoir avec Tanzania Vocational Education and Training Authority (VETA) à Kigoma et est certificé en tant que centre de formation agréé. Avec cette certification les diplômes délivrés par HCF aux étudiants seront également reconnus par le gouvernement.

Important a été l’approbation initiale du gouvernement local du projet et de leur grande excitation des résultats. Il considère le projet comme un modèle pour des projets similaires dans d’autres villes de la région. Il dirige donc les donateurs au centre de formation professionnelle pour les inciter à adapter cette meilleure pratique dans d’autres villes.