Formation de batik pour les personnes handicapées au Tanzanie
Mwanza, Tanzanie

Le SIDO a créé un nouveau centre en 2015 qui organise des sessions de formation dans le quartier afin d’accroître l’autonomie des personnes handicapées.

En 2016, la Fondation Van Doorn a mis à la disposition des fonds pour la formation au batik (formateurs, matériel didactique, déjeuners des participants) et l’achat de machines à coudre et à tricoter. Les machines à coudre et à tricoter sont mises à la disposition des groupes de femmes afin qu’elles puissent démarrer des petites entreprises.

Le projet est exécuté avec succès!

Montant recueillis: € 2.250,-

Information du projet
La situation

SIDO dispose d’un centre d’outils où les outils utilisés fournis par Gered Gereedschap et Tools for Solidarity sont rénovés. Ils sont ensuite mis à disposition à coût aux petites entreprises. SIDO a un centre de couture où les machines à coudre d’occasion sont rénovées et également mis à la disposition à coût, de préférence, aux centres de formation professionnelle. En outre, SIDO forme les formateurs des centres professionnels, en particulier afin qu’ils puissent effectuer eux-mêmes la réparation et l’entretien des machines à coudre.

L’importance du projet

La formation professionnelle et le développement des petites et moyennes entreprises sont une priorité absolue du nouveau président de la Tanzanie dans le but de créer des emplois. Le Directeur Général de SIDO à Dar es-Salaam s’intéresse beaucoup à l’approche de la Fondation Van Doorn et appréciera une réunion à Dar es-Salaam pour voir si une telle approche est applicable dans les politiques du gouvernement tanzanien. SIDO aimera la coopération de la Fondation Van Doorn dans d’autres régions afin d’y appliquer une approche similaire (petits investissements stratégiques avec un impact durable plus important).

La formation professionnelle des personnes ayant un handicap physique est moins développée en Tanzanie et tient souvent trop peu compte du handicap des participants. Leur handicap rend la participation à une formation dans un centre de formation impossible. SIDO souhaite donc expérimenter une nouvelle approche avec une formation qui se déplace vers le lieu de résidence des participants (handicapés).

L’organisation de mise en œuvre

SIDO (Small Industries Development Organization) à Mwanza, en Tanzanie, est une organisation gouvernementale qui promouvoit le développement et l’application de nouvelles technologies. Elle fournit des informations sur la commercialisation des produits régionaux, offre une formation dans le domaine de l’entrepreneuriat et le développement des entreprises, et fournit des microcrédits aux petites entreprises.

La Fondation Van Doorn collabore depuis plusieurs années en Tanzanie avec le SIDO notamment pour créer un centre de formation à Kigoma (avec la Fondation Hope for the Communities), à Buhongwa (avec l’Association des femmes MULEBA) et à Mugumu (avec le Diocèse de Mara).

La chance de durabilité

Un groupe – Shirika La Maendeleo Ya Wanawake Walemavu Tanzanie (Groupe pour l’autonomisation des femmes handicapées) – qui a suivi la formation est maintenant capable de générer des revenus provenant de la vente de produits qu’elles fabriquent. Le groupe est assisté par quelques femmes, ayant des problèmes sociaux (par exemple, abandonnés par leurs maris) mais sont plus mobiles et aident le groupe à commercialiser les produits. Le groupe est intéressé d’avoir une formation de suivi et souhaite, si possible, recevoir plus d’outils de batik.

Dans un autre quartier le groupe des femmes handicapées de Tuamuke a reçu la même formation de SIDO (également parrainé par la Fondation Van Doorn). Ce groupe compte huit membres et, depuis la formation, peux générer des revenus provenant des ventes de produits fabriqués. Ce groupe a développé un réseau avec les commerçants qui vendent leurs produits dans leurs magasins, et ce partenariat marche assez bien jusqu’à présent.

L’expérience montre que les sacs à main se vendent mieux que les chemises de batik! Pour la décoration des sacs, elles achètent du matériel, mais le groupe préfère créer du matériel de décoration elles-mêmes, par exemple, à partir de noyaux de fruits. Le défi consiste à forer un trou à travers ces noyaux afin qu’ils puissent être assemblé. La Fondation Van Doorn a enverré des exemples de la façon dont cela se fait en Indonésie et des outils utilisés en Indonésie.

Dans une autre partie de la ville, un groupe de quatre jeunes hommes handicapés ont suivi la formation pour fabriquer des chaussures et des sacs en cuir. Auparavant, ces jeunes hommes ne faisaient que des réparations de chaussures. Maintenant, ils ont acquis des compétences pour fabriquer eux-mêmes les chaussures et leurs gains se sont multipliés. Les commerçants viennent chez eux pour acheter des produits et parfois ils visitent les magasins pour proposer leurs produits à la vente. Leur défi est d’avoir différents moules de chaussures de différentes tailles (qui ne sont pas à vendre localement). Pour fabriquer des chaussures, ils ont une machine à coudre en cuir, mais pour fabriquer des sacs en cuir, ils doivent emprunter une machine qui peut coudre en cercle.

L'état d'avancement du projet

SIDO a établi en 2015 un nouveau centre d’autonomisation les personnes handicapées qui offre une formation dans les quartiers où résident les personnes handicapées.

Depuis sa création, la Fondation Van Doorn a mis à la disposition des cachets batik pour la production de tissu de batik … et les résultats ont été écrasants! Comme les tissus de batik sont plus faciles à vendre en tant que produits finis, SIDO a ensuite organisé une formation pour 15 femmes (handicapées) afin qu’elles apprennent à faire des robes de femmes, des chemises pour hommes, des sacs à main, des nappes et des napperons de ces tissus de batik et dans le cadre de l’autonomisation de ces femmes, les compétences entrepreneuriales.

La Fondation Van Doorn a mis à la disposition des fonds (dons reçus de particuliers) pour cette formation (pour les formateurs, matériel de formation, déjeuners et rafraîchissements pour les participants) et l’achat de machines à coudre et à tricoter. Les machines à coudre et à tricoter ont été mises à la disposition des groupes de femmes, leur permettant de démarrer leurs petites entreprises.

Le résultat

Dans l’ensemble, la formation des hommes et des femmes handicapés a eu un grand impact, tandis que l’investissement (le coût de la formation) n’était que € 2.000!